« Wajestix » c’est le nom de super-héros de notre jeune justicière Lylou. Prestidigitation et véritables capacités magiques se mélangent dans ce roman jeunesse. Notre héroïne est prête à enquêter sur la mort de ses parents et sauver sa ville d’un mystérieux magicien et d’une puissante organisation criminelle avec l’aide de deux pigeons pas comme les autres. Humour, action, combat, enquête, super-héros… retrouvez tout ça et bien plus dans ce roman.
Merci aux éditions Poulpe fictions pour l’envoi de “Wajestix” en service presse et en avant-première. Vous pouvez le retrouver en librairie depuis aujourd’hui ! (Le 7 mars 2024.)
L’histoire
Lylou vit chez ses grands-parents depuis le décès de ses parents. Comme eux, la jeune fille est fascinée par la magie et la prestidigitation, au grand dam de ses tuteurs, effrayés qu’il lui arrive quelque chose à elle aussi. Un jour, elle décide de s’enfuir en cachette pour assister au spectacle de son idole (elle avait interdiction de s’y rendre.) Elle découvre alors des indices sur la mort de ses parents. En enquêtant, elle se retrouve en contact avec une étrange substance qui lui donne des capacités… qu’elle va exploiter.
Retour de lecture
J’ai été séduite par le résumé de cette histoire avec cette jeune fille qui devient justicière masquée, qui mène une enquête et qui combat le crime. En tant que bibliothécaire jeunesse j’étais curieuse de le découvrir pour savoir s’il pouvait convenir à mes jeunes lecteurs (pour achat à la médiathèque.) Malheureusement je l’ai lu dans de très mauvaises conditions et je n’ai pas réussi à entrer dans l’histoire, m’attacher aux personnages et être captivée par l’enquête. Je vais prendre en compte ce contexte pour vous en parler (je mets mon ressenti de côté.)
Wajestix : la nouvelle héroïne
Lylou voulait un nom qui claque, un nom de prestidigitatrice qui marque et… des méchants un peu bêtes s’obstinent à l’appeler Wajestix. Son nom est né et il fera trembler les criminels de la ville !
L’action est omniprésente dans cette histoire. C’est sans doute ce qui ma déroutée en tant qu’adulte car on passe d’un élément à un autre sans que les choses ne soient développées ni prennent en complexité. Mais le public cible est le public jeunesse et « Wajestix », de par sa construction, le maintiendra en haleine tout du long.
Il a presque la même construction qu’un Marvel dans l’idée : Nous découvrons Lylou et son histoire, sa personnalité, le décès de ses parents, ses rapports avec ses grands-parents qui veulent la protéger… Puis arrive l’élément perturbateur qui va lui déclencher l’accès à des capacités de super héroïne. Elle va apprendre à les utiliser pour au final devenir justicière et protectrice de la ville. Le tout accompagné d’humour qui permet de désactiver des situations de tension.
Humour, enquête et super-héroïne
Voilà ce qu’on retrouve dans « Wajestix » auprès de Lylou et de ses deux amis pigeons. C’est comme s’il y avait plusieurs histoires dans une seule. Tout d’abord Lylou veut assister à un spectacle de magie de son idole. Par hasard elle découvre les vêtements de scène de ses parents, eux-mêmes prestidigitateurs. Elle décide de suivre le magicien pour en apprendre plus. C’est la partie enquête de cette histoire.
Puis (et je peux le dire car il est dans le résumé éditeur) elle obtient dans un laboratoire secret des capacités. Elle peut se transformer en oiseau et discuter avec eux (d’où les deux pigeons, touchés eux aussi par la substance. Je vous laisse découvrir en quoi ils peuvent désormais se transformer.) C’est la partie super-héros.
Car suite à tout ça, elle va plus loin que seulement découvrir le secret sur la mort de ses parents. C’est là que j’aurai sans doute aimé (mais qui suis-je pour demander ça ?) que cette partie arrive dans un autre tome pour qu’on puisse bien développer ces deux aspects : l’enquête puis la traque de l’organisation criminelle.
Le tout, comme je vous disais, avec de l’humour à travers notamment les deux pigeons. Je suis passée un peu à côté mais si vous accrochez à cet humour vous passerez un excellent moment avec des fous rires (je pense).
Le conseil de la bibliothécaire
Wajestix se lit bien par des enfants à partir de 10 ans (environ.) Il saura captiver un jeune public qui aime les romans d’aventure car il se passe toujours quelque chose. Envie d’une autre aventure jeunesse avec des super-héros ? Essayez « super héros » de Maxime Gillio (que je n’ai pas encore chroniqué !) Ou retrouvez une autre aventure avec “Puce mission évasion”.
Retrouvez “Wajestix” et les autres romans des éditions poulpe fictions sur leur site : Wajestix