Le chant maléfique 4

Si vous n’avez pas lu les premiers tomes, ne lisez pas l’avis qui va suivre car vous pourriez avoir certaines révélations. Vous pouvez retrouver les tomes précédents en suivant ces liens : le bureau des affaires occultes 1 – Le fantôme du Vicaire 2 – Les nuits de la peur bleue 3.

Dans le tome précédent : les nuits de la peur bleue

La “peur bleue” (le choléra) sévissait à Paris et un tueur en série en profitait pour tuer des malades et leur prélever un organe. Vidocq, alors chef de la sûreté, faisait appel à Valentin et son équipe pour enquêter. Car il n’en fallait pas beaucoup plus pour que tout explose à cause de fortes tensions politiques (avec l’arrivée de Louis-Philippe au pouvoir, la révolution de juillet etc.) Les connaissances scientifiques de Valentin – même si l’enquête ne partait pas dans l’étrange comme les précédentes – pouvaient s’avérer fortes utiles. Heureusement, il pouvait compter sur Aglaé (à qui il avouait enfin ses sentiments) et les autres.

Dans ce tome : le chant maléfique

Valentin est contacté par le gouvernement de Louis-Philippe pour enquêter sur de mystérieuses morts en Vendée. Les Vendéens préparent une nouvelle révolution et les agents ont peur que ces morts soient le feu aux poudres. Valentin ne doit en parler à personne ! Là-bas, un chant maléfique s’éveille et tue. Quel mystère se cache derrière ce phénomène ? Aglaé, quant à elle, décide d’enquêter pour prouver l’innocence d’un ami… quitte à perdre sa place au bureau des affaires occultes.

Retour de lecture

J’étais contente de pouvoir me plonger dans cette quatrième aventure alors que le fil rouge des premiers tomes avec le Vicaire est terminé. Et encore plus contente d’avoir suivi une histoire qui reprend ce qui m’avait plu dans cette saga : une enquête qui part d’un phénomène étrange et inexplicable et qui, grâce à la science, est résolue. Même si j’ai mis un peu de temps à entrer dans l’histoire. J’adore le duo entre Valentin et Aglaé et dans “le chant maléfique” ils sont séparés le temps de leurs enquêtes. Placer l’histoire dans un contexte historique est encore une fois un gros point fort.

Un contexte historique

C’est pour moi l’une des forces de cette saga : la placer au XIXème siècle alors que Louis-Philippe a pris le pouvoir ; ce qui entraîne des enjeux politiques forts car pouvoir instable et contesté. Je ne savais pas, par exemple (j’avoue), que la Vendée avait tenté une seconde révolution pour détrôner Louis-Philippe.

Mais ce n’est pas tout car à cette époque, comme vu dans le précédent roman, le choléra fait des ravages. Même au sein de postes importants au gouvernement, ce qui a plusieurs effets : déstabiliser encore plus le pouvoir et faire peur à une population à laquelle on avait dit que seuls les “pauvres” attrapaient cette maladie.

C’est dans ce contexte que l’histoire se déroule. Et la mission qui est donnée à Valentin va reprendre de vrais événements historiques. Je ne m’attarde pas dessus, vous les découvrirez. Je dirais juste que certains sont liés à cet étrange chant maléfique. Il est raconté qu’une présence invisible est dangereuse enlève et tue des hommes. Avant leur mort, ils auraient entendu un air de flûte… (le fameux chant maléfique.)

Et Aglaé ?

Cette fois la jeune femme va elle aussi mener sa propre enquête. Elle assiste à une fête dans laquelle leur hôte sera retrouvé mort. Qui a fait le coup ? Aglaé décide d’enquêter car elle était présente et avait vu la victime peu de temps avant sa mort. Mais surtout parce que sa meilleure amie lui demande de l’aide. Son fiancé est accusé du meurtre. Et comme la victime est une personne d’importance, la “justice” précipite tout sans mener d’enquêtes.

Aglaé se jette dans le grand bain pour essayer d’innocenter son ami. Et la direction qui est prise par cette histoire est très intéressante. Mais je vous laisse découvrir.