Lightlark est une île qui n’est accessible que pendant 100 jours tous les 100 ans. C’est aussi un endroit touché par une terrible malédiction et le centre d’une compétition entre souverains : l’un d’eux doit y mourir…
Un grand merci aux éditions Lumen pour l’envoi de “Lightlark” en avant-première. Je peux vous en parler aujourd’hui car il vient de sortir en ce 23 mars 2023. Vous pouvez le retrouver en librairie !
L’histoire
Autrefois les six royaumes vivaient en paix, chacun avec leurs dons, sur l’île de Lightlark. Mais une terrible malédiction les a tous frappés et éloignés de leur île. Car une énorme tempête l’enferme et ne la libère que pour le Centennal. C’est lors de cet événement que les souverains des six royaumes doivent rejoindre l’île et essayer de briser la malédiction. Mais l’un d’eux doit mourir, ce qui déclenchera la disparition de son royaume et de son peuple tout entier. Un enjeu qu’Isla, jeune reine des Sauvages, doit affronter : il lui faut survivre au Centennal.
Retour de lecture
Comme d’autres lecteurs je visualisais une sorte de “battle royal” ou “Hunger games” sur l’île de Lightlark avec des souverains obligés de survivre dans la nature… ce genre de chose. Pas du tout (comme quoi nous sommes conditionnés par d’anciennes lectures.) L’enjeu est bien de ne pas être le souverain qui doit mourir mais les choses sont plus subtiles. Les rois et reines passent des épreuves, forment des alliances, prouvent leur utilité etc. L’enjeu est de venir à bout de la malédiction qui les touche tous. Un roman à l’univers intéressant qui aurait mérité d’être plus approfondi mais qui fonctionne très bien et donne envie de découvrir le second tome.
La malédiction de Lightlark
Tout l’enjeu du roman est là. Ce n’est pas le premier Centennal, il y en a eu d’autres, et à chaque fois les souverains ont échoué à briser la malédiction. Et cette dernière affecte à la fois leur peuple et l’île elle-même.
Comment se traduit la malédiction ? Les Sauvages, le peuple d’Isla, étaient proches de la nature, savaient l’embellir et en prendre soin. Dorénavant ils mangent des cœurs humains et sont condamnés à tuer la personne qu’ils aiment. Les Nocturnes ne peuvent plus sortir de nuit, les Stellaires ne dépassent plus les 25 ans etc.
Autrefois, au début de la malédiction, des souverains se sont sacrifiés pour obtenir une prophétie qui explique aux générations futures comment vaincre la malédiction. Ce Centennal sera sans doute leur dernière chance.
Dans la lignée de Sarah J. Maas
Ce genre doit avoir un nom, mais il est de plus en plus présent dans la littérature young adult : un mélange entre l’héroïc fantasy et la bit-lit. Nous y retrouvons des codes de ces deux genres : une héroïne principale qui vit une aventure dans un monde de fantasy teinté d’une forte romance (bit-lit) ; un personnage principal aux capacités spéciales (parfois élu) qui vit une aventure initiatique, plongé dans l’action malgré lui, aidé par d’autres personnages secondaires principalement présents dans l’histoire pour l’accompagner dans sa quête (héroïc fantasy).
L’évolution du personnage et son histoire d’amour surnaturel est repris de la bit-lit mais ne s’intègre pas dans une fantasy urbaine mais une fantasy imaginaire comme on peut la retrouver dans un univers d’héroïc fantasy. On y retrouve donc une jeune femme qui affronte des épreuves et montre à tous à quel point elle est forte.
Le conseil de la bibliothécaire
“Lightlark” est classé en roman adolescent car il s’agit d’un young adult. Je le conseillerai donc pour de grands ados (après 14 ans) et pour les adultes. Si vous avez aimé des romans comme ceux de Sarah J. Maas, Brigid Kemmerer etc. vous pourrez aimer.
Les éditions Lumen n’ont pas de site, mais retrouvez leur livre sur leur page facebook : vidéo de présentation de Lightlark
J’aime bien ce que tu dis et c’est vrai que nous sommes conditionnées par nos précédentes lectures surtout quand tous les genres se mélangent ainsi dans une même histoire. C’est intéressant de savoir que cela existe et ma foi cela peut plaire aux lecteurs grands ados ou jeunes adultes et permettre le passage d’un style de lecture dans lequel souvent à cet âge on s’enferme un peu, à un autre qui peut nous ouvrir d’autres horizons…Merci pour ta présentation toujours soignée
On ne s’en rend pas toujours compte (de ce conditionnement.)
J’ai appris entre temps que ce genre s’appelait la “dark romance”… je ne suis pas convaincue.
La couverture est soignée, mais je ne suis pas très fan de ce coeur…
Je ne connaissais pas encore trop ce mélange des genres, je le découvre grâce à ton retour de lecture.
Je ne sais pas s’il existe vraiment ou si quelqu’un lui a donné un nom mais j’ai vraiment lu plusieurs romans young adult dans cette veine ^^.