Les royaumes immobiles 1 : la princesse sans visage

royaumes immobiles 1

Qui sera la prochaine reine des royaumes immobiles ? Qui gouvernera la cour de l’Automne et remplacera le Roi Gris, tué lors de la dernière guerre ? Qui sera choisie parmi toutes les prétendantes par les trois autres reines ? Qui remportera les épreuves imposées lors de la grande cérémonie du Sacre ? La fille et héritière du Roi Gris, ou une prétendante choisie directement par les autres reines des royaumes immobiles, royaumes des Feys ?

Un grand merci aux éditions Slalom pour l’envoi de ce dernier roman d’Ariel Holzl. Vous pouvez le retrouver en librairie depuis le 12 mai 2022.

L’histoire

Ivy est la fille cachée du Roi Gris, seigneur de la cour d’Automne. A cause d’une malédiction, cette ascendance fait d’elle une “belle-à-mourir” ; quiconque voit son visage est pris d’une folie dévastatrice. Tout va plus ou moins bien pour elle, car Ivy vit seule au Manoir. Jusqu’à ce qu’un homme et duc de son père débarque et l’amène à Radiance, royaume de la reine Tatiana pour participer à la cérémonie du Sacre et prétendre au trône de son père.

La vie solitaire et paisible d’Ivy se transforme en épreuves, manigances, secrets et violence.


Retour de lecture

J’avais très envie de lire ce roman parce qu’il s’agit d’un roman d’Ariel Holzl (auteur de “Temps mort” chroniqué sur le blog et d’autres livres assez différents les uns des autres) et parce qu’il s’intéresse aux Feys. Le mélange entre les deux promettait un sacré résultat. Maintenant qu’il est lu je peux affirmer que ma première impression était la bonne. J’ai hâte de retrouver Ivy dans ses prochaines aventures.

Un monde sombre et cruel

Serait-ce la marque de fabrique d’Ariel Holzl, ce qu’on retrouverait dans la majorité de ses livres ? En tout cas, il maitrise le sombre à la perfection et insuffle cette noirceur dans l’ambiance de ses romans. Je n’ai pas lu “les soeurs Carmine” mais nous retrouvons cette sensibilité dans “Temps-mort” ou dans “Fingus Malister” que j’ai beaucoup aimé.

Dans “Les royaumes immobiles” nous retrouvons l’esprit des fées et esprits anglosaxons qui veulent rarement du bien aux humains. Ici nous sommes les “Rêveurs” car contrairement aux Feys nous rêvons. Certes ils ne s’en prennent pas aux humains (du moins pas complètement) mais ils restent fourbes et trompeurs comme une lame trop fine que vous pourriez ne pas voir.

Ivy est comme le lecteur car elle découvre cet univers et ses règles. Comme si elle ne faisait pas partie de ce monde, elle a grandi à l’écart et le regarde avec un regard étranger. Ce qui lui donne une certaine force et la fragilise.

Les royaumes immobiles

Bienvenue aux royaumes immobiles, terre des Feys (une sorte de Fae ? Cela y ressemble, une version personnalisée par Ariel Holzl.) Ici la société est séparée en deux entre les Sidhes (les nobles, ceux qui dirigent et ceux qui maîtrisent le Bel Art, une sorte de magie) et les Boglings (considérés comme des animaux, les “gueux au service des nobles” et incapable de maîtriser le Bel Art.) Un bestiaire à la fin de l’ouvrage vient détailler les différentes espèces vues dans le roman. Ariel Holzl semble s’être inspiré du folklore Irlandais pour créer ses créatures (les Sidhes, les Catsíth, les Phookas…)

Les différents royaumes sont gouvernés par des reines. Et si elles cherchent une quatrième reine c’est pour maintenir le “glimmer”, un éclat qui insuffle la vie et habite toute chose, pour qu’il ne détruise pas les Royaumes immobiles. C’est tout cet univers que nous découvrons à travers les yeux d’Ivy : la méchanceté, la survie (ne faites jamais confiance !), la place de chacun dans cette société (Ivy s’offusquera de la place des Boglings), le fait qu’être immortel et puissant pousse à l’ennui et à des divertissements assez spéciaux etc.

L’univers créé est presque plus important (fort ?) que l’intrigue de cette histoire. Le tome 1 se termine sur un retournement de situation qui donne très envie de découvrir le second. Et qui promet de bouleverser les règles.

Le conseil de la bibliothécaire

A partir de 13 ans (au moins.) Si vous aimez bien les Fae (ces fées des légendes anglosaxonnes), vous pouvez également lire la série de Sarah J. Maas (un palais de…). Sinon, il a un petit quelque chose de “Hunger games”, notamment pour son côté épreuves et survie (et romance quasi inexistante.)

Retrouvez le livre sur le site des éditions Slalom : Les royaumes immobiles 1.

2 Réponses à “Les royaumes immobiles 1 : la princesse sans visage”

  1. J’ai donc suivi ton conseil et je suis venue lire d’abord le tome 1. Après est-ce que je le lirai un jour, peut-être s’il tente ma petite-fille pas encore trop amatrice de ce genre de lecture et si je le trouve en médiathèque…Merci de ta présentation

    1. Tu as bien fait ! Je peux me tromper mais il s’adresse avant tout à des amateurs du genre (sans doute pas le meilleur roman pour débuter la fantasy.) Ariel Holzl a un style bien à lui, assez sombre, que j’aime beaucoup mais ça peut ne pas plaire à tout le monde.

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