Les enfants de Peakwood

enfants de Peakwood

Il était temps que je lise ce succès fou sorti en 2015 en librairie. Vous connaissez ? “Les enfants de Peakwood”, le premier roman de Rod Marty, nous plonge dans les légendes amérindiennes suite à un terrible accident qui a coûté la vie à de nombreux enfants. Mais jouer avec la mort a un prix ! La ville va l’apprendre à ses dépens. Un thriller fantastique dont Rod Marty a le secret !

Vous pouvez toujours le retrouver en librairie (depuis le 8 octobre 2015.) Il a reçu le prix des Halliennales 2016, le rix littéraire des chroniqueurs web 2016 et a été finaliste pour le Prix des Imaginales des Lycéens 2017.

L’histoire

Un accident de bus, lors d’une sortie scolaire d’enfants de maternelle, a coûté la vie à plusieurs enfants dans la ville de Peakwood. Grâce à un rite ancestral amérindien ils vont revenir à la vie avec une seule consigne pour les parents qui ont fait le rituel : ne jamais en parler pour que la mort ne l’apprenne jamais. Dix ans s’écoule et tout se passe bien. Jusqu’à ce que des blessures apparaissent sur les corps des revenants et que les habitants se comportent étrangement. La mort a eu vent de la tricherie et espère bien récupérer les âmes qui lui ont échappé.


Retour de lecture

Je le reconnais, j’adore cet auteur ! Rod Marty est excellent pour installer des ambiances qui rendent ses romans addictifs (“la mère des eaux”, chroniqué sur l’ancien blog, avait aussi été un coup de cœur). Dans “les enfants de Peakwood” il prend suffisamment le temps de nous présenter ses personnages pour nous les rendre intimes. Suffisamment pour que nous soyons touchés par ce qui leur arrive et que nous nous inquiétons pour eux. J’ai aimé ces frissons, cette peur ressentie pour les personnages et l’exploitation horrifique de la mythologie amérindienne.

Bienvenue à Peakwood

Peakwood est une petite bourgade américaine sans histoire. Tout bascule lorsque le bus qui conduisait des classes de maternelle à leur sortie scolaire a eu un accident. Résultat ? Plusieurs décès parmi les enfants et les accompagnants. La fille de Chayton, le médecin de la ville, fait partie des victimes. Il décide de faire appel à son père chaman, le seul capable de réaliser un rite qui permettrait aux disparus de revenir. Les autres familles qui ont perdu un proche sont invitées à faire de même.

Et cette histoire est oubliée. Jusqu’à ce que d’étranges blessures apparaissent sur le corps de certains habitants de Peakwood. Chayton fait vite le lien entre ces blessures et ce qui s’est passé il y a dix ans. Toute la ville est en danger car quelqu’un a parlé et la mort sait qu’on lui a ravi des âmes. Elle fait tout pour les récupérer, quitte à utiliser les autres habitants.

Un thriller fantastique

“Les enfants de Peakwood” est bien un thriller avec la montée d’un climat de peur et d’un suspens de plus en plus fort pour les personnages (et le lecteur.) Et fantastique car on y intègre un soupçon de fantasy à travers les légendes et le père de Chayton. Avec ses dons il peut communiquer avec des entités supérieures et chasse les démons (entre autres.) Chayton a rejeté ces croyances mais la situation dont laquelle il se retrouve l’oblige à s’y intéresser et renouer avec son père.

Pour moi l’équilibre entre le thriller et le fantastique est bien réussi. Le second apporte plus de force au premier car il intègre des incertitudes et un climat assez étrange pour dérouter le lecteur. Un peu comme ce qu’on peut retrouver dans un Stephen King.

Le conseil de la bibliothécaire

“Les enfants de Peakwood” est un thriller fantastique qui plaira aux amateurs de ce genre, mais aussi, pourquoi pas, aux lecteurs de thrillers psychologiques ou à ceux de romans d’horreur ; quand le lecteur est happé par le suspens grandissant. Vous pouvez aussi découvrir « la mère des eaux » du même auteur ou « la nuit n’est jamais complète » de Niko Tachian (tous les deux chroniqués sur l’ancien blog.) Ou, dans un autre style, essayez “un bon indien est un indien mort“.

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