Voici la suite des aventures du bâtard de Kosigan et de sa compagnie de mercenaires. Cette fois nous les retrouvons dans le comté de Flandres à l’aube de la guerre de 100 ans. Découvrez la véritable histoire, celle qu’on ne nous a jamais racontée.
Ne lisez pas cet article si vous n’avez pas lu le premier tome de cette série car certains secrets peuvent être révélés. Je vous invite à découvrir l’article du tome 1 en cliquant sur le lien de la série ou sur ce titre : Le bâtard de Kosigan 1.
Dans le tome précédent
Nous faisions alors la connaissance des deux Kosigan : le bâtard, celui de 1339, reconnu par son père pour son plus grand malheur et chef d’un groupe de mercenaire ; et celui de 1899 qui reçoit un mystérieux coffre en héritage et qui cherche à en savoir plus (son enquête ne sera pas de tout repos.) Avec le premier nous avons plongé dans l’histoire de France. Dans les manuels scolaires nous ne voyons jamais qu’à une période les créatures de type elfe (par exemple) existaient. D’ailleurs, des tensions ont éclaté car le duché de Champagne, gouverné par une princesse elfe, était le théâtre d’enjeux politiques.
Dans ce tome
Kosigan est embauché par Guillaume le Maréchal qui souhaite percer un mystère. L’enquête du bâtard l’a donc porté du côté de Lens en territoire français. La guerre commence entre les français et les anglais et les deux camps sont sur les dents… Et, bien entendu, le bâtard se retrouve au milieu de tout ça. En cherchant à sauver sa vie il est embauché par le roi de France (un double contrat donc.) Car le dauphin a été assassiné et le roi souhaite découvrir l’auteur de ce crime.
S’il faut le résumer un peu plus : Ce qui paraissait plus ou moins simple ne l’est pas du tout. Un sombre complot se cache en arrière-plan et la compagnie du bâtard subira de lourdes pertes. Les jeux de pouvoir sont comme une partie d’échecs : et le fou prend le roi.
Retour de lecture
Un second tome captivant qui réussit l’exploit de parler à la fois à mon côté férue d’histoire et à mon côté férue de fantasy. Le mélange continue à bien fonctionner car les touches de fantasy sont finement amenées et s’intègrent tellement bien à l’histoire qu’elles sont cohérentes. Cette version de l’Histoire (avec un grand H) est complètement crédible. Et cette particularité m’a énormément plu (en bref, j’adore l’idée.)
Un grand mystère
Je ne l’oublie pas même si je n’en ai pas parlé dans mon résumé de ce tome, mais nous continuons à suivre le second Kosigan en cette année de 1899. Dans le premier tome il découvrait son héritage et son enquête l’avait amené jusqu’à Bruges dans des ruines ayant appartenu à son ancêtre (il faut bien suivre les deux histoires pour que des secrets soient révélés.) Là-bas, les découvertes faites pourraient changer l’histoire ! Mais le voilà dans le coma, proche de la mort. Que s’est-il passé ?
Nous devinons qu’un grand mystère entoure Kosigan, que ce soit celui du passé ou celui dans le présent. Avec ce tome deux nous en savons plus mais pas encore assez pour être satisfait, il faut absolument lire la suite.
Le conseil de la bibliothécaire
Le conseil ne va pas être différent de celui du premier tome mais je vais vous le redonner (pour que vous n’ayez pas besoin de retourner sur la chronique du tome précédent.) Il est parfait pour ceux qui aiment mélanger les genres. Il reprend les codes du roman historique en y insérant une dose de fantasy. Ce qui en fait un roman hybride qui pourrait plaire à ceux qui aiment l’un ou l’autre genre. Les grands formats ne sont pas tous disponibles mais vous pouvez retrouver cette série en format poche.