Découvrez l’agence d’espionnage “cellule 24” avec ses collégiens le jour et ses espions la nuit. Vincent en fait partie et va devoir assumer une mission avec une autre agente, Juliette, afin de retrouver un professeur disparu. Un super roman d’espionnage pour les dix ans et plus ! Vous avez aimé “Alex Rider” ? Essayez cette nouvelle aventure avec “Cellule 24”, un James Bond collégien, option super équipement d’espion !
Vous pouvez retrouver ce premier tome de “cellule 24” en librairie depuis le 1 octobre 2021. Il a gagné le prix des incorruptibles 2024 CM2/6ème.
L’histoire
Vincent est un espion envoyé en mission spéciale dans un collège afin d’enquêter sur la disparition suspecte d’un enseignant d’histoire géographie. Il sera aidé de Juliette, jeune recrue. Leur couverture ? Se faire passer pour un frère et une sœur. Mais pourquoi leur agence s’intéresse à cette disparition qui a l’air, de prime abord, tout à fait banale ? Pourquoi des espions aussi performants sont-ils envoyés ? Vincent se questionne sur les motivations de ses patrons, les véritables raisons de cette enquête, le recrutement de Juliette… Le tout en devant faire croire qu’il est un adolescent tout ce qu’il y a de plus normal.
Retour de lecture
J’aime beaucoup cet auteur après la lecture de la trilogie “Super-héros” et le premier tome de “L’odyssée de Milo”. J’ai pris tout autant de plaisir avec ce tome d’espionnage pour les grands enfants / jeunes adolescents. Même en tant qu’adulte j’ai été happée par leur mission qui reprend très bien l’image forte d’un James Bond avec ses équipements incroyables inspirés d’objets du quotidien. Ça peut prêter à sourire, être parfois un peu n’importe quoi, mais c’est ce qui en fait tout le charme. Un bel hommage et une belle adaptation pour les plus jeunes.
La cellule 24
Nous faisons donc la connaissance de ce groupe dans ce premier tome. Chaque début de chapitre commence par un extrait d’un règlement à destination des espions. Cette information est enrichie par les doutes soulevés par Vincent. En se questionnant sur les intentions de la cellule 24 et en enquêtant à ce sujet il donne aux lecteurs des informations importantes. Sans tout savoir lui même, ce qui permet de laisser un peu de mystère sur cette organisation.
Maxime Gillio, par ce procédé, laisse du mystère et devance les possibles questions des lecteurs. Je vous donne un exemple avec le financement des opérations. Vincent se questionne sur la source des revenus de la cellule 24 parce qu’ils ont l’air d’avoir d’énormes budgets mais qui paie tout ça ? Pour qui travaille-t-il vraiment ? C’est une question que le lecteur peut aussi se poser car l’agence ne semble pas être gouvernementale alors… comment peuvent-ils payer les équipements high-tech, les hélicoptères etc.
Comme le personnage principal pose la question, l’auteur nous montre qu’il en a conscience. Et ça passe crème. A aucun moment un détail m’a fait sortir de l’histoire parce qu’incongru ou WTF. Et à aucun moment je n’ai eu la sensation qu’on me la faisait à l’envers.
Collégien le jour, espion la nuit
C’est exactement ça ! Vincent est un super espion surentrainé. Tellement entrainé qu’il est capable de trucs de dingue ! Mais sa couverture, à cause de son âge, est celle d’un collégien normal. Il a des règles à respecter : ne pas se faire remarquer, cacher ses connaissances et son intelligence, cacher ses capacités physiques… ressembler le plus possible à un adolescent normal.
Et ça, l’adolescente en moi aurait aimé le lire quand elle était au collège, pour être dans la peau de ces personnages et vivre leur aventure ! Car ils sont eux-mêmes adolescents. De quoi enflammer l’imagination.
Parce qu’en vrai, entre nous, ces espions adolescents de la mort qui tue, ce n’est pas ultra crédible. Mais ça fonctionne ! (et en vrai, on s’en moque un peu.) Action, cascade, gadgets, enquêtes prenantes garantis dans ce premier tome. Moi il me tarde de découvrir la suite des aventures de Vincent et Juliette (ils se retrouvent en Australie dans le second tome.)
Le conseil de la bibliothécaire
“Cellule 24” peut se lire dès 10-11 ans. Il se conseille assez spontanément aux enfants qui aiment les enquêtes et l’espionnage. Je n’ai pas croisé beaucoup de romans d’espionnage pour les plus jeunes avec des missions, des gadgets, des couvertures à respecter etc. Pour les jeunes lecteurs qui aiment ce genre d’histoire, sachez que cette trilogie coche tous ces critères. Je peux aussi vous conseiller “Alex Rider” ou “Bodyguard” dans la même veine. Et pour les plus grands, essayez “The agency for scandal.“