Avant la forêt

Avant la forêt

« Avant la forêt » nous raconte l’histoire d’une jeune fille qui choisit la voie de la nature et d’un jeune garçon qui hésite et représente l’humain. Cette dualité « nature » contre « humain » a lieu dans un monde ravagé où la survie est devenue difficile. « Avant la forêt » est une dystopie qui avance au rythme de la nature.

Un grand merci aux éditions Aux forges de Vulcain pour l’envoi de ce roman en avant-première. J’ai sagement attendu sa sortie pour vous en parler. Vous pouvez retrouver “avant la forêt” en librairie à partir de demain, le 25 août 2023 !

L’histoire

Le monde n’est plus celui que nous connaissons car les ressources se sont taries : parce que la nature ne donnait plus ou à cause des guerres qui ont entraîné de grandes puissances dans des conflits sans fin. Une version amplifiée des pénuries que nous avons connu avec le conflit en Ukraine et les incendies au Canada. Une situation qui pousse des familles entières à migrer ailleurs. C’est le cas de la famille d’Elie et celle de Calme. Les voilà partis sur les routes en direction de Marseille pour rejoindre un proche. Il est dit que là-bas les choses vont mieux (comparé à Paris.)

Le voyage sera difficile. A lyon, la famille de Calme disparaît dans la foule. La jeune fille n’arrive pas à se remettre de cette disparition. Pour l’aider et la sauver de son deuil, la famille décide de repartir sur les routes en direction d’un petit village qui semble épargné. Là-bas, la forêt a une drôle d’influence sur Calme. Il y aura une vie « avant la forêt » et « après la forêt ».


Retour de lecture

Je vais rejoindre d’autres lecteurs qui ont vécu une lecture mitigée avec « avant la forêt ». C’est le problème de lire les résumés. On peut avoir l’impression que l’histoire va prendre une direction, une direction qui nous donnait envie, alors qu’elle ne le fait pas vraiment. De mon côté je pensais qu’on irait sur une véritable dualité affichée entre la nature et l’homme. Ce n’est pas vraiment le cas. Et le rythme très lent de l’histoire m’a sans doute empêché de me plonger dans l’aventure. Il se lit bien mais il ne m’a pas transportée comme j’aime l’être avec un roman.

“Avant la forêt” : un livre étonnant

C’est ce que j’aime avec les éditions aux forges de Vulcain. Ils font des propositions étonnantes qui peuvent dérouter dans le bon sens et parfois, mais c’est le risque, dans le mauvais. J’ai fait de très belles découvertes dans les romans de cette maison (exemple : la capitale du nord), cette fois-ci je suis passée à côté. Mais la proposition trouvera son public.

C’est une dystopie qui nous dévoile un monde dans lequel il faut se passer du confort moderne. Les personnages vont vivre dans une ville dirigée par la mafia, la seule assez forte pour lutter contre les milices qui profitent de la chute du système. Puis dans le village où il faut réapprendre à vivre en autonomie.

Ce nouveau mode de vie (ou ce retour à un ancien mode de vie) sous-entend une société différente. Surtout que le village est fermé de tout et dirigé par un maire et sa fille cheffe de la milice locale. Elle offre la protection aux habitants qui acceptent de se soumettre à des règles strictes. Ce sont ces choses qui m’ont intéressée car elles questionnent la notion de liberté : que sommes-nous capables d’accepter si les règles nous gardent en sécurité et ne paraissent pas si extrêmes ?

Le conseil de la bibliothécaire

Je ne sais pas trop à quel type de public je pourrai conseiller « avant la forêt ». Les amateurs de dystopie n’y trouveront sans doute pas leur compte alors que les amateurs de romans dits « contemplatifs » pourraient lui trouver un charme. Laissez faire votre curiosité et peut-être que de votre côté vous serez enchantés par cette histoire et les parcours des personnages.

Retrouvez “avant la forêt” sur le site des éditions Aux forges de Vulcain : Avant la forêt.

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