“Une valse pour les grotesques” ou le pouvoir de la création. Un roman singulier dans lequel vous retrouverez une ville très particulière, des grotesques, des légendes, de la musique, des secrets, des bizarreries, un bébé qui a toutes les caractéristiques d’un faune : le symbole que quelque chose est en marche… mais quoi ? Laissez-vous dérouter par ce roman original.
Vous pouvez retrouver “une valse pour les grotesques” en librairie depuis le 4 octobre 2024. Un grand merci aux éditions aux forges de Vulcain pour l’envoi de ce roman en service presse numérique avant sa sortie (oui, oui, toujours en retard sur mes chroniques… pardon.)
L’histoire
Bienvenue à Schattengau, une ville prospère dans les Alpes, encore éloignée de la guerre et du terrible général Napoléon. Johann Von Cappricio est un jeune étudiant en obstétrique et ciroplaste à l’université (célèbre pour ses esprits brillants.) Un jour, sa vie est chamboulée par une étrange demande. Il est amené malgré lui devant Catherine von Grunewald, femme du margrave. Elle souhaite lui montrer son bébé né différent. Elle veut qu’il enquête et comprenne pourquoi. Commence alors une aventure inattendue et dangereuse.
Retour de lecture
J’ai voulu lire “une valse pour les grotesques” au seul nom de Guillaume Chamanadjian. Comme beaucoup de lecteurs, je pense, j’ai été séduite par sa trilogie de la tour de garde (même s’il me reste à ce jour le tome 3 à lire.) Il sait plonger le lecteur dans un univers créé de toute pièce à la fois riche et intéressant. Je salue son talent de conteur car il arrive à donner vie aux lieux qu’il décrit. Un nom de la fantasy française à suivre. Ce titre ne sera pas à ce jour mon préféré mais quel talent !
Une valse pour les grotesques
Il y aurait beaucoup à dire sur ce titre. Il serait possible de faire une critique approfondie en analysant plusieurs points et en les décortiquant mais… je ne vais pas le faire. Sur l’ancien blog à sa création j’aurai pris ce plaisir car c’était mon objectif quand je me suis lancée dans le blogging (filière littéraire oblige…) Mais ce n’est plus mon objectif aujourd’hui où je veux juste vous faire découvrir des titres et vous donner l’avis d’une lectrice (si nous avons le même profil ^^, ça peut être utile.)
J’ai peur que si je vous en dis trop je vous retire le plaisir de la découverte. Je vais donc rester assez superficielle en vous disant que ce roman met en avant la création artistique dans son ensemble : qu’elle soit littéraire, picturale, sculpturale ou musicale. Avec ce titre “une valse pour les grotesques” je ne spoile rien sur l’importance de la musique. Mais je vous laisserai découvrir comment tout ceci s’intègre à l’histoire.
La création artistique est au cœur du récit ou comment l’artiste peut insuffler de la vie dans son œuvre pour lui donner une autre dimension. Je n’en dirai pas plus mais personnellement cette idée m’a beaucoup plu. Guillaume Chamanadjian nous offre une version très personnelle de ce procédé… et s’il avait lui aussi donné vie à quelque chose ?
Le conseil de la bibliothécaire
“Une valse pour les grotesques” a su séduire des lecteurs qui ne lisent pas forcément de la fantasy (si j’en crois des retours de lecture.) Spontanément j’aurai tendance à le conseiller en premier lieu aux amateurs de fantasy adulte et aux lecteurs qui aiment les décors bien construits et les intrigues complexes qui déroutent (comme beaucoup de romans de cette maison, pour notre plus grand plaisir). Car le résumé qu’on peut en faire n’aborde qu’une infime partie de ce roman. Si vous êtes curieux, découvrez-le. Retrouvez les autres titres de Guillaume Chamanadjan ici : Guillaume Chamanadjan.
Retrouvez “Une valse pour les grotesques” et les autres romans des éditions aux forges de Vulcain sur leur site : Une valse pour les grotesques.