The last one to die

The last one to die

Un été tant attendu vire au cauchemar pour Niamh (se dit Neve), jeune étudiante. Des agressions, des morts, de la peur… deviennent son quotidien. Qui la pourchasse et pourquoi ? Est-elle “the last one to die” ?

Un grand merci aux éditions Slalom pour ce roman reçu en avant-première. Vous pouvez le retrouver en librairie depuis le 16 septembre 2021.

L’histoire

Niamh est une jeune irlandaise. Elle a travaillé dur afin d’économiser l’argent nécessaire pour payer son voyage à Londres et une école d’art dramatique estivale.

Tout se passait bien, du voyage à son arrivée. Une fois à la résidence étudiante, elle se fait une première connaissance. L’été s’annonce aussi bien qu’attendu. Jusqu’à ce que cette connaissance soit retrouvée morte et que d’autres jeunes femmes soient agressées. Pire, toutes les victimes lui ressemblent…


Retour de lecture

Il commence comme un livre de légendes urbaines. C’est ce qui m’avait intéressée : cet aspect thriller psychologique. Il est prenant car, comme Niamh, nous voulons en savoir plus et nous avons peur pour elle. Un peu déçue, peut-être, par le choix de la fin qui est censée donner une explication et une conclusion à l’histoire… mais pourquoi pas.

Pourquoi elle ?

C’est sans doute la question à 1 million d’euros, celle que l’on se pose pendant toute la durée de notre lecture. Clairement, quelqu’un lui en veut et cherche à lui nuire. Soit cette personne aimerait la tuer et s’en prend à d’autres femmes à défaut de pouvoir l’atteindre, soit quelqu’un cherche à se venger de quelque chose et tue les personnes qui la fréquentent en cherchant à l’isoler ou la rendre folle…

Quelque soit la raison, quelqu’un l’a prise pour cible, donc pourquoi ? Plus nous apprenons à connaitre Niamh et moins nous comprenons l’envie meurtrière de cet inconnu et son objectif annoncé par le titre “the last one to die”. C’est à ce moment qu’arrive la légende…

Les légendes urbaines et/ou folkloriques

J’aurai aimé que cet aspect soit plus développé dans le roman (parce que j’aimais beaucoup l’idée d’y inclure des croyances populaires, surtout si elles inspiraient un tueur bien humain et réel).

Dans ses cours d’arts, Niamh entend parler des personnages emblématiques du folklore et du théâtre anglais. C’est ainsi qu’elle apprend l’histoire d’un fameux “Jack talons-à-ressort” (tout comme moi, je ne le connaissais pas du tout. Si vous jouez à Assassin’s creed vous l’aurez peut-être aperçu.) Le parallèle avec les agressions est tout trouvé et ajoute une part de mystère et d’horreur à toute cette affaire.

Je partage avec vous cette légende. Cet homme mystérieux aurait été aperçu en 1837, puis un peu partout en Angleterre. Son nom lui viendrait de sa capacité à faire des sauts extraordinaires. Il aurait des griffes en argent avec lesquelles il agresserait les jeunes femmes… Hum, à ce moment j’ai trouvé que les choses devenaient intéressantes. Je me suis imaginée un copy cat ou quelque chose du genre qui s’inspire de cette légende. Avais-je vu juste ? Je ne vous dirai rien !

Personnage, histoire, amour du théâtre…

Comme d’autres lecteurs (j’aime voir les retours de lecture sur Babelio) j’ai très vite été entrainée dans cette histoire. Le roman s’ouvre sur un compte-rendu d’interrogatoire d’une jeune femme qui aurait été agressée par un homme armé de griffes en argent. Puis Niamh, à peine arrivée, découvre le cadavre d’une jeune femme dans la chambre qu’elle aurait dû occuper… Le suspens est présent dès les premières pages.

Et puis, au fur et à mesure de l’histoire, le rythme n’est plus aussi prenant et la direction prise par l’histoire ne m’a pas complètement convaincue. Pourtant, il est possible de passer un bon moment.

Niamh a économisé pour venir à Londres et intégrer son école. Elle y tient tellement que malgré les meurtres elle ne souhaite pas rentrer et gâcher sa chance. Elle laisse même entendre qu’elle le fait pour sa grand-mère mourante. Cette excuse explique pourquoi elle reste malgré le danger. Mais par contre… où est le théâtre ?

Cette histoire de théâtre serait l’excuse toute trouvée pour justifier qu’elle fasse un stage dans un musée aux allures de rue de l’époque victorienne. Elle y incarne une jeune femme, riche héritière qui a réellement existé, et qui est morte dans l’usine de son père. La coïncidence va plus loin : Niamh ressemble étrangement à Jane.

A NE PAS LIRE SI VOUS NE VOULEZ PAS TROP EN SAVOIR : J’aurai sans doute aimé : soit que l’histoire reste sur un thriller avec un étrange assassin qui s’inspire du mythe, avec une exploitation de l’horreur des légendes urbaines. Soit que l’histoire aille franchement dans le surnaturel mais beaucoup plus tôt en exploitant le musée, les mythes, les fantômes… Il y a quelque chose d’hybride qui reste en surface et qui mériterait, peut-être, une exploitation plus aboutie.

Le conseil de la bibliothécaire

Un roman à partir de 14 ans environ. En cette période d’Halloween, il peut s’adresser à des lecteurs qui recherchent un peu de frisson. Si comme moi vous étiez intéressés par le côté “légendes urbaines”, vous pourriez être un peu déçus… car, et c’est la seule information que je lâcherai, nous ne sommes pas dans un slasher (le titre “the last one to die” aurait pu le laisser croire). Par contre, si vous aimez le côté folklorique, frissons etc, allez-y ! Message aux parents : Les agressions ont de réelles conséquences, notamment en terme de blessures, mais la violence n’est pas trop importante.

Retrouvez le livre sur le site des éditions Slalom : The last one to die

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