Avec ce titre, “so let them burn”, j’aurai pu imaginer un livre de vengeance ou sur des questions tendues de société. Alors ? La couverture donne quelques indices. C’est un roman de fantasy qui parle de dieux, de dragons et de conquête à travers le destin de deux soeurs.
Un grand merci aux éditions Hachette pour l’envoi de ce roman en service presse numérique. Vous pouvez retrouver “So let them burn” en librairie depuis le 21 février 2024.
L’histoire
La guerre qui a opposé l’île de San Irie et l’empire de Langley avec ses redoutables dragons est terminée depuis cinq ans. Grâce aux pouvoirs divins de Faron Vincent, l’Infante Empyréenne, San Irie a gagné le conflit et acquis son indépendance. Il lui faut maintenant affermir sa position. Mais la menace n’est jamais loin et un nouveau conflit pourrait éclater. Tout va basculer lors d’un sommet international pour la paix quand Elara Vincent, la soeur de Faron, se lie avec un dragon. Les dieux n’ont qu’une solution : tuer Elara. Faron pourra-t-elle ? Existe-t-il une autre solution ?
Retour de lecture
J’ai hésité à le demander aux éditions Hachette et puis… je me suis laissée tenter. Je voulais le découvrir, voir comment les dragons étaient développés, car c’est une créature populaire en littérature jeunesse et les jeunes lecteurs nous en demandent à la médiathèque. J’aimais bien l’idée qu’on soit quelques années après un conflit majeur sans que ce soit lui le sujet du roman. “So let them burn” est un roman efficace qui trouvera son lectorat et qui fait passer un bon moment, mais il ne restera pas gravé dans mon esprit. A voir si je me laisse séduire par le second tome (et si je n’ai pas oublié celui-ci d’ici là…)
So let them burn : dragon, dieux et invocation
Dans ce monde le royaume de Langley est tout puissant grâce à ses dragons que rien ne peut détruire. Rien sauf la magie des dieux. Faron est devenue Infante empyréenne alors qu’elle n’avait que douze ans. Depuis, elle est une icone et une héroïne pour son peuple. Cinq ans après cette charge est toujours aussi lourde à porter. Son rôle d’Infante empyréenne lui donne la capacité de faire appel aux dieux et à leurs pouvoirs.
En gagnant la guerre, San Irie a obtenu son indépendance par rapport à l’empire. Cinq ans après, la jeune reine cherche à maintenir la paix et à montrer au reste du monde qu’ils sont dorénavant une nation. Elle organise un sommet pour la paix en invitant les autres nations, même ses anciens pires ennemis (ce que son peuple n’apprécie pas forcément.) Les choses ne vont pas exactement se passer comme prévu.
Nous avons donc les dragons (et nous découvrons comment ils sont apparus dans ce monde, leur fonctionnement etc.), les dieux et pour les invocations alors ? Alors que l’empire de Langley a ses dragons, les Iriens peuvent invoquer les esprits de leurs ancêtres pour s’en servir (au combat, comme messager etc.) Mais je vous laisse découvrir tout ça.
Faron et Elara Vincent : les héroïnes de “So let them burn”
Elles sont soeurs et elles sont proches même si ce n’est pas toujours simple. Faron, de par son statut d’Infante Empyréenne, est considérée comme une Sainte. Une position qu’elle n’apprécie pas trop. Mais Elara, sa sœur aînée, en tant que sœur de l’Infante Empyréenne, doit faire sans cesse ses preuves pour essayer de se forger une place. Elle espère bien entrer dans les pilotes d’élite de la reine.
Dans “so let them burn”, le destin va leur faire prendre une direction différente où elles pourraient devenir des ennemis : Faron, Infante Empyréenne de San Irie, a reçu le pouvoir des dieux et la capacité de parler avec eux pour protéger son peuple. Au point de sacrifier sa soeur ? Elara, nouvelle pilote d’un dragon, doit rejoindre l’empire de Langley pour apprendre à utiliser ses nouvelles capacités… alors que le conflit rode toujours entre les deux nations.
Découvrir cette histoire après la grande bataille est une idée très intéressante. D’autres idées sont sympathiques comme cette relation entre les deux soeurs et leurs rapports. C’est dommage que ce ne soit pas plus approfondi. Mais difficile de le faire dans un roman young adult où il y a tant d’autres choses à développer. A voir avec le tome 2.
Le conseil de la bibliothécaire
L’éditeur a rangé “So let them burn” dans sa collection jeunes adultes à partir de 15 ans. Si vous aimez les histoires de dragons vous pourriez apprécier (même s’ils sont longs à apparaître). Avis aux amateurs de fantasy young adult avec un peu de romance, de la magie, des personnages adolescents ou jeunes adultes qui ne prennent pas toujours de bonnes décisions etc. Il s’agit du premier tome d’une duologie. Le tome 2 n’est pas encore annoncé pour le moment. Vous pourriez peut-être essayer “Sing me to sleep“.
Retrouvez “So let them burn” et les autres romans des éditions Hachette sur leur site : So let them burn