Si vous voulez un roman jeunesse qui parle du respect du vivant, ne cherchez plus, “Rio et la baleine perdue” en est un. A travers l’histoire d’un petit garçon, soutien d’une maman atteinte de dépression, et de son amitié extraordinaire avec une baleine, nous découvrons le monde des baleines, les dangers qui les menacent, et l’importance de les protéger.
Vous pouvez retrouver “Rio et la baleine perdue” en librairie depuis le 5 janvier 2024. Les lecteurs de la médiathèque pourront le découvrir en rayon dès juillet.
L’histoire
La maman de Rio ne va pas bien et doit être hospitalisée. Le jeune garçon quitte Londres pour la Californie où vit sa grand-mère maternelle qu’il ne connait pas. C’est une situation difficile pour lui et il n’a qu’une hâte, retrouver sa mère. En Californie il fera la connaissance de l’océan et de ses richesses. Surtout des baleines, car leur parcours migratoire passe tout près. Et notamment d’une baleine en particulier, “bec-blanc”, dessinée autrefois par sa mère quand elle allait mieux. Mais ce monde est en danger, tout comme sa baleine.
Retour de lecture
Son précédent roman, “April et le dernier ours”, nous offrait déjà une ode à la nature et un appel au secours pour la planète et ses habitants à travers une amitié incroyable entre un enfant et un animal sauvage. Mais aussi une relation particulière et difficile entre un enfant et son parent. J’avais donc très envie de découvrir cette histoire qui s’annonçait tout aussi touchante et tendre. Je peux le dire maintenant, c’est le cas ! En plus de nous faire découvrir l’univers des baleines et des initiatives mises en place pour les protéger.
Rio
Laissez-moi vous présenter en quelques mots Rio. Rio s’occupe et s’inquiète beaucoup pour sa maman. C’est souvent lui qui lui apporte la nuit son thé quand elle n’arrive pas à dormir, qui doit se débrouiller seul quand elle est en crise de panique, et qui doit l’accompagner émotionnellement car elle est fragile à ce niveau. Il espère plus que tout pouvoir lui rendre son sourire perdu.
Afin de se soigner, sa maman intègre une clinique. Rio n’a pas le choix. Et comme il ne peut ni aller dans la nouvelle famille de son père, ni chez sa grand-mère paternelle qu’il aime bien, le voilà en Californie chez sa grand-mère maternelle qu’il n’aime pas. Au début les relations sont difficiles car Rio ne veut pas être là.
C’est alors qu’il découvre les baleines et l’effet qu’elles faisaient autrefois sur sa mère. Il trouve lui aussi un réconfort en elles. Surtout auprès de Bec-blanc avec qui il noue une relation particulière. Une manière sans doute pour lui de se reconstruire car à son âge ce n’est pas évident de devoir s’inquiéter autant pour son parent. Mais pour tout ça, je vous laisse découvrir.
Les baleines
Avec sa nouvelle amie Marina, Rio découvre (et le lecteur à travers lui) l’univers des baleines et leurs caractéristiques : leurs tailles, leur manière de respirer, leur régime alimentaire, leur migration vers le sud pour mettre bas etc.
Mais aussi tous les dangers auxquels elles sont confrontées. Car aussi douces et énormes soient-elles, elles n’en sont pas moins vulnérables. Elles peuvent avoir un accident avec un bateau, des filets de pêche etc. Je vous laisse approfondir ce sujet en lisant le roman.
Rio s’intéresse aux baleines et au dispositif de comptage. Des citoyens participent à cette enquête scientifique pour repérer les individus et les compter. C’est comme ça qu’ils vont se rendre compte que Bec-blanc a disparu (je l’annonce car c’est dans le titre et le résumé éditeur.) Est-elle en danger ? En sauvant Bec-blanc , c’est peut-être aussi un peu sa mère que Rio pourra sauver.
Les illustrations magnifiques de Levi Pinfold
Le conseil de la bibliothécaire
“Rio et la baleine perdue” peut être lu par un enfant dès 10 ans (environ.) Avis aux amoureux des animaux, à ceux qui cherchent des titres sur le respect du vivant ou sur les enjeux et les conséquences du dérèglement climatique et de l’impact des activités humaines sur la faune sauvage. Découvrez son précédent roman avec “April et le dernier ours”, lui aussi chroniqué sur le blog.
Une histoire à mettre dans les mains des jeunes lecteurs en effet…Merci pour la découverte.
Oui. Une belle manière de parler de la protection de l’environnement et de nos rapports aux animaux (entre autres) avec les enfants
J’avais bien apprécié “April et le dernier ours”, et je pense que celui-ci doit être tout aussi émouvant et faire réfléchir à l’impact de l’homme sur la nature.
Pareil, j’avais aimé “April et le dernier ours” et j’ai aussi aimé celui-ci. Il reprend en effet les mêmes thèmes sur l’importance de la protection de la nature, le lien homme/animal et la relation enfant/parent. Celui-ci m’a beaucoup touchée, peut-être plus qu’avec April.