Persona 1 : la capitale de lumière

Persona

Persona, c’est le don d’Andrea dans la cité de Lux, ce monde où la lumière vous touche et vous offre des capacités. Les enfants touchés sont craints, limités dans leur liberté et loués pour leur service selon leurs dons. Le tout nous offre un roman de fantasy version antiquité qui aborde des thématiques variées (quête d’identité, différence…)

Un grand merci aux éditions Hachette pour l’envoi de ce roman en SP. Vous pouvez le retrouver en librairie depuis le 15 mars 2023.

L’histoire

Dans le monde de Lux des enfants sont touchés par la Lumière, ce qui leur a conféré des dons de diverses natures (les Auspicia voient l’avenir, les Simila clonent les objets, les Quieta apaisent les émotions…) Andrea est quant à lui “Persona”. Il peut changer son apparence à l’envie à l’aide de masque. Quand les enfants sont touchés par la lumière, ils sont enfermés aussi vite que possible dans des lieux dédiés car ils font peur. Leurs dons sont exploités par les autres et le Culte de la lumière (la religion de ce monde) en profite.

Quand ils atteignent leurs 18 ans ils ont le choix : soit ils gardent leur don mais rejoignent le Culte de la lumière, ou ils renoncent à leur don en se mariant. Andrea aimerait avoir un troisième choix… Puis un jour, Andrea et deux autres adolescents de l’Officium où ils vivent, sont embauchés par une riche femme. Elle a pour objectif de kidnapper le mystérieux fiancé de la princesse Eloïse… une mission dangereuse.


Retour de lecture

J’ai eu quelques difficultés à rédiger ce retour de lecture car ma lecture de “Persona” n’est pas forcément mitigée mais n’a pas été non plus exceptionnelle. L’univers est intéressant, la mythologie de ce monde est chouette (et m’avait d’ailleurs donné envie de lire ce roman), j’ai aimé que l’histoire se déroule dans l’Antiquité, et les personnages apportent des choses très intéressantes, notamment des sujets, mais ne marquent pas autant qu’attendu. Bref, une histoire prenante et bien ficelée qui manque de pas grand chose pour être un gros coup de cœur.

Un univers riche

Dans ce monde la religion est basée sur la Lumière. Si elle vous a ignoré ou si elle vous a touché vous êtes comme marqués et rejetés par la société. Dans le premier cas cela donne des personnes qui ne savent pas prendre de décisions seules, qui n’ont pas d’émotions etc. Dans le second cas vous avez de la Lumière en vous, ce qui vous donne des capacités particulières.

J’ai beaucoup aimé découvrir l’univers de “Persona”, leur religion, les pouvoirs, les particularités des contrées etc. le tout dans une ambiance Antique. Et cette idée de la Lumière qui vous touche ou pas peut entraîner de jolis débats. On juge toutes ces personnes et on les range dans une case précise et limitée de la société uniquement parce que la lumière les a ignorées ou touchées.

Des thématiques intéressantes via les personnages

Le personnage d’Andrea, notre personnage principal et le persona, est gender fluid de par son don de Persona. Il est asexuel, aromantique, et passe d’un genre à l’autre sans être ni l’un ni l’autre. Il peut devenir qui il veut, un personnage inventé ou une personne réelle, et adopter sa personnalité et sa manière d’être. J’aurai peut-être aimé que les pouvoirs soient plus développés, dont celui d’Andrea.

Les personnages secondaires sont eux aussi intéressants. Thisbé, persuadée qu’elle a un don qui ne sert pas à grand chose, cherche désespérément un partenaire. Parce qu’elle est romantique ? Pas du tout, parce qu’elle a presque 18 ans et que sa seule porte de sortie est de se marier et de renoncer à son don. Elle apprend à dépasser ses préjugés… entre autre.

Evander est le romantique de cette histoire. Il espère trouver quelqu’un, se marier et fonder une famille. Il manque de confiance en lui, fait des vannes pour compenser etc. Et celui d’Isidore aborde la thématique de l’autisme.

Toutes les thématiques abordées (l’identité, l’acceptation, la différence et sa force, les préjugés, l’amour…) le sont avec beaucoup de bienveillance.

Le conseil de la bibliothécaire

“Persona” s’adresse aux grands adolescents à partir de 14 ans (environ). Avis aux amateurs de fantasy. Et si vous voulez lire un autre roman de fantasy qui se déroule dans une période ressemblant à l’Antiquité, je vous conseille le dyptique : L’empire des femmes.

Retrouvez le romans sur le site des éditions Hachette : Persona

4 Réponses à “Persona 1 : la capitale de lumière”

  1. C’est en effet intéressant que l’histoire se déroule dans l’Antiquité ce qui n’est pas fréquent, mais je sens que ton enthousiasme habituel ne déborde pas cette fois 🙂 D’un autre côté les thématiques me plaisent assez ! A voir donc.

    1. Non même si ces derniers temps il y en a eu plusieurs sur cette période.
      Oui, effectivement… peut-être pas le bon moment. Mais très bon roman à essayer ^^.

    1. Les hasards de l’édition (ou pas), mais nous avons plusieurs titres qui mélangent fantasy et Antiquité en ce moment.

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