Après les maudits, voici « Les déchus » dans ce second tome de la trilogie de la main noire. Les maudits était le secret le mieux gardé de l’Eglise ? L’institution en a d’autres en stocks : de noirs secrets. Magie noire, rituel satanique, possession démoniaque… quelque chose semble se préparer et l’inquisiteur Poldeck Tacit, enfermé à la prison de Toulouse et torturé, semble en être une pièce maîtresse… alors que la guerre gronde dans toute l’Europe. Et si tout était lié ?
Un grand merci aux éditions Sonatine pour l’envoi de ce roman en service presse. Vous pouvez retrouver “les déchus” en librairie depuis le 19 octobre 2023.
Ne lisez pas cette chronique si vous n’avez pas lu le premier tome. Vous risqueriez d’avoir certaines révélations. Par contre, je vous invite à venir découvrir l’avis du premier tome en cliquant sur le lien : Les maudits.
Dans le tome précédent (les maudits)
Un prêtre avait trouvé la mort dans d’étranges circonstances, lacéré par ce qui semblait être des griffes animales. L’inquisiteur Poldeck Tacit était envoyé sur place pour enquêter sur cette mort. Isabella, une jeune sœur, l’accompagnait pour le surveiller et faire un rapport sur lui. Cette enquête conjointe avait percé le mystère des « maudits », ces hommes et ces femmes maudits par l’église et obligés de se transformer en loup-garou à la nuit tombée. Une sombre affaire autour d’un grand événement autour de la paix était mis en cause.
En parallèle, la guerre faisait rage sur le front d’Arras. Le lieutenant Henry Frost, à la tête de ses troupes, était étonné de ne recevoir aucune résistance de la part des Allemands. Pire, la tranchée ennemie était retrouvée vide et imbibée de sang. Les hombre lobos hantaient les tranchées, ce que le lieutenant et sa troupe ont découvert un peu tard.
Dans ce tome (les déchus)
A la fin du premier Poldeck Tacit était arrêté pour avoir tué un homme d’église afin de stopper l’événement pour la paix (et au passage un énorme massacre.) Enfermé à la prison de Toulouse il y est torturé tous les jours. Un jour, on va lui annoncer une terrible nouvelle, pire que tout ce qu’il vit depuis son emprisonnement.
En parallèle la guerre fait toujours rage et un groupe de prêtres (les déchus ?) accompagne un jeune homme sur les hauteurs du Karst auprès des soldats italiens. Partout dans le monde les possessions démoniaques, les bébés difformes et les statues religieuses qui saignent augmentent. Ils sont annonciateurs d’un âge sombre car la main noire officie en secret au sein même de l’église. Seul Poldeck peut tout arrêter… mais comment ?
Retour de lecture
Je garde un très bon souvenir du premier tome. J’étais curieuse de mélanger la première guerre mondiale et le loup-garou. J’avais agréablement accroché au moment où les secrets de l’église apparaissent et où le mystère grandit (la seconde moitié). “Les déchus” est dans la lignée de la fin du premier. Les choses deviennent plus complexes et plus sombres. Les intrigues entre Poldeck, les évêques qui manigancent et ce qui se passe dans les hauteurs du Karst, sont prenantes. J’ai adoré “Les déchus”, bien plus que le premier. J’ai hâte de continuer avec le tome 3.
Plus d’horreur et de paranormal
C’est sans doute pour ça que personnellement j’ai adoré ce second tome. Là où le premier n’y allait pas franchement celui-ci passe la ligne. La figure paranormale et horrifique du démon est exploitée. Ce ne sont plus uniquement des évêques qui manigancent quelque chose. Même la figure du loup-garou que nous découvrions dans le premier tome est bien utilisée dans “les déchus”.
Celui-ci est un sans faute ! Même le mystère qui entoure ce soldat amené par des prêtres sur les hauteurs du Karst est intéressant. Il ne sait pas ce qui va se passer, combat, suit son groupe, mais nous lecteur, nous savons ce qui l’attend. Les différentes intrigues s’entremêlent bien.
Le conseil de la bibliothécaire
Avec « les déchus » nous plongeons moins dans un roman historique même si l’action a toujours lieu en 1914. Nous sommes bien plus dans de la fantasy horrifique que dans le thriller. Ce serait une sorte d’enquête à la Dan Brown ou Giacometti et Ravenne horrifique où les mystères, les démons et autres figures de ce genre sont réelles. L’ambiance est sombre à souhait. En tout cas, pensez bien à les lire dans l’ordre. Et si comme moi vous avez adoré la fin et moins le début du tome précédent, essayez celui-ci !
Retrouvez “les déchus” et les autres romans des éditions Sonatine sur leur site : Les déchus.