Camera obscura : le chant des morts

Camera obscura

Camera Obscura” est le nouveau roman de Maëlle Desard. Cette fois l’autrice nous plonge en pleine époque Victorienne alors que Londres est envahi par un étrange brouillard dans lequel les morts reviennent à la vie pour croquer les vivants. Vous y retrouverez du brouillard, des morts, des nobles, des étudiants en médecine, un chat au fort caractère, une jeune femme qui n’a pas froid aux yeux (ni sa langue dans sa poche) et une enquête palpitante !

Merci aux éditions Rageot pour l’envoi de ce roman en service presse numérique. Vous pouvez le retrouver en librairie depuis le 2 octobre 2024 (je suis en retard dans mes chroniques…)

L’histoire

Londres, 19ème siècle. Il y a deux ans a eu lieu la Grande Puanteur qui a secoué la ville et installé un brouillard persistant. Depuis ce jour les morts reviennent à la vie sans qu’on ne puisse expliquer pourquoi, et s’attaquent aux vivants pour les dévorer. Une étrange maladie a elle aussi fait son apparition et frappe indifféremment les personnes, sans qu’on en connaisse la cause. Afin de sauver sa sœur de cette maladie mortelle, Léandre, jeune lord, décide d’enquêter. C’est ainsi qu’il croise la route de Winifred, une jeune femme au caractère bien trempé qui enquête de son côté. Ensemble, ils vont chercher à comprendre ce qui se passe réellement.


Retour de lecture

J’ai lu plusieurs romans de Maëlle Desard en fantasy (car elle fait aussi d’autres genres) et j’adore sa plume, le côté incisif de ses histoires et ses personnages. J’ai donc sauté sur “Camera obscura” quand les éditions Rageot l’ont proposé en service presse. On y retrouve ce qui fait le charme des romans de Maëlle Desard même si j’ai eu la sensation que c’était en plus sage. J’ai été étonnée par ce roman, notamment avec la direction qu’il prend. Je ne sais pas encore s’il s’agit d’un tome 1 mais s’il y a une suite, je prends. Les personnages sont toujours géniaux ! Je tenais à le dire, j’adore ses personnages !

Camera obscura

La “camera obscura” c’est une chambre noire, ancêtre de l’appareil photo. Je ne vais pas rentrer dans les détails de son fonctionnement, je vous laisserai lire l’article de Wikipédia si vous voulez en savoir plus. Par contre, pourquoi ce titre ? Dans le roman cet objet est très important car rappelons-le les morts reviennent à la vie sans qu’on sache pourquoi. Il est donc impossible de deviner quel mort reviendra à la vie et sera un danger pour les vivants.

Les cadavres doivent donc passer un test avant inhumation : passer devant une camera obscura. Pourquoi ? Je vous laisse découvrir (je ne peux pas tout révéler tout de même ! ^^)

Un lord, une journaliste, des chamailleries, des morts, des secrets et une enquête

En très gros, voilà de quoi est constitué ce roman à quelques détails près.

Nous avons d’un côté un jeune lord, Léandre qui, au grand dam de son père, fait des études de médecine et un petit boulot chez un daguerréotypiste. Pourquoi ? (encore cette question !) parce qu’il espère découvrir un de ces étranges morts et l’étudier. Et pour ne pas demander une nouvelle fois “pourquoi ?”, je m’explique. Depuis la grande puanteur Londres est sous un brouillard opaque, les morts reviennent à la vie, et une étrange maladie frappe les gens sans qu’on ne sache pourquoi.

La sœur de Léandre est gravement malade. Or elle est tout pour lui. Il veut étudier le phénomène afin de trouver un remède pour la sauver. C’est comme ça qu’il croise la route de Winifred, une journaliste (à ce qu’elle dit) qui enquête aussi de son côté. Mais son père a d’autres projets pour lui : notamment se marier et renflouer les caisses vides de la famille.

De l’autre côté nous avons donc Winifred, une jeune femme motivée par ses propres enjeux. Là où Léandre est posé (éducation oblige) et un peu maladroit, Winifred est volcanique et déterminée. Elle n’a pas froid aux yeux, n’a pas sa langue dans sa poche, et sait ce qu’elle veut. Au début, entre eux, nous avons des étincelles.

Les autres personnages sont eux aussi géniaux entre le meilleure ami de Léandre, richissime et drôle, et un curé qui n’hésite pas à aider nos deux héros (et un chat pas commode.) En bref, tout le monde se lance dans cette grande enquête qui pourrait les mener plus loin que prévu.

Le conseil de la bibliothécaire

“Camera obscura : le chant des morts” est un roman young adult annoncé à partir de 12-13 ans. Je laisse les parents juges pour leurs enfants mais voici ce qu’on peut en dire : il fait un bon 400 pages, parle de morts, décrit de temps en temps des cadavres et évoque quelques scènes de violence avec armes à feu ; même s’il se concentre avant tout sur l’enquête menée par les deux protagonistes et leurs interactions je t’aime moi non plus. Essayez aussi “dents de soie” de la même autrice.

Retrouvez Camera obscura et les autres romans des éditions de Rageot sur leur site : Camera obscura.

2 Réponses à “Camera obscura : le chant des morts”

  1. Une lecture à réserver aux plus grands, mon petit-fils a 13 ans mais même s’il aime ce genre d’histoire, je pense qu’il est encore un peu trop jeune… il faudrait que je le lise avant pour voir. Merci pour ta présentation, c’est vrai que je vois souvent passer cette autrice sur les blogs.

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