Apocalypse blues 1 : La saison des ravages

Apocalypse blues 1

Un roman d’anticipation qui imagine un monde ravagé par les conséquences du dérèglement climatique : tsunamis, incendies géants, inondation… une fin du monde ou la saison des ravages climatiques.

“Apocalypse blues 1” lance la trilogie avec brio.

L’histoire

Le monde est ravagé : un tsunami et des incendies en Australie, des tornades et des tremblements de terre aux USA, des inondations en Inde… Le monde s’effondre et tout devient bon pour survivre.

Apocalypse blues 1 nous raconte cette histoire à travers les périples de quatre jeunes : Kiran, Charly, Matthew et Tobias. Un monde violent, compatissant… moribond.


Retour de lecture

J’ai adoré ma lecture. J’avais eu de bons retours de la part des lecteurs de la médiathèque, ce qui m’avait donné envie de découvrir cette trilogie. Apocalypse blues 1 est un premier tome puissant.

Il nous parle de phénomènes météorologiques que nous connaissons déjà, ce qui rend ce scénario plausible et terrifiant. Et l’autrice nous les raconte très bien.

Présentation des personnages d’Apocalypse blues 1 : Matthew et Tobias

Matthew et son jeune frère Tobias doivent fuir l’Australie, son tsunami et ses incendies. Ils arrivent aux USA sans penser que là-bas ce ne serait pas mieux. Ils sont coincés à l’aéroport, terrifiés à l’idée de rejoindre les camps de réfugiés et louper leurs parents qui doivent arriver.

Leurs plans sont bousculés et leur monde s’effondre lorsque Tobias est kidnappé. Matthew part à sa recherche car les autorités sont dépassées. Le retrouvera-t-il ?

Tobias, de son côté, espère que son frère le cherche et le sorte bientôt de ce véritable cauchemar. L’histoire s’arrête peu sur lui, suffisamment pour que nous sachions ce qu’il subi… jusqu’à ce que de passif il devienne actif.

Présentation des personnages d’Apocalypse blues 1 : Kiran et Charly

Kiran habite en Inde. Il est la fierté de sa famille car il se débrouille très bien à l’école. Une capacité qui ne pourra pas lui servir lorsque de terribles inondations vont frapper le pays. Il s’exile aux USA, sans sa famille. Seul, dans un pays étranger, il fait comme il peut… jusqu’à tomber sur une ferme et un américain au sale caractère.

Charly est en vacances chez son grand-père, dans sa ferme, à s’occuper des chevaux. Il habite aux USA et le pays est ravagé par des incendies, des tremblements de terre et des tornades. Pendant une tornade – alors qu’il libérait les chevaux – Charly est blessé à la jambe. Et lorsque la ferme est attaquée, il se retrouve seul… Va-t-il survivre ?

Se méfier des éléments ou des hommes ?

En plus des catastrophes naturelles, nos héros doivent survivre face à des hommes. Quand le monde s’effondre, certains en profitent : vols, destruction, meurtres, trafic d’humains… Les catastrophes sont si violentes et si nombreuses qu’il devient difficile de s’adapter. Les autorités peinent à suivre.

La survie devient difficile, surtout lorsque l’égoïsme, l’appât du gain, la monstruosité… de certains éclatent au grand jour.

En effet, en plus de la difficulté de survivre dans ce nouveau monde agonisant, il faut éviter de se faire attraper par un vaste réseau de kidnapping et de trafic d’humains. Tobias en est la désastreuse victime. En cherchant son frère, Matthew enquête sur ce réseau et croisera plusieurs fois leur route.

Le conseil de la bibliothécaire

Apocalypse blues 1 est un roman à lire à partir de 14-16 ans (grands ados) car les sujets abordés sont lourds et certaines scènes peuvent être violentes. A tous les amoureux des dystopies qui racontent la fin du monde via des catastrophes naturelles. Ce premier tome est vraiment très bien réussi. Il promet une suite tout aussi forte et bien écrite. Il faudrait lire les trois tomes pour en être sûr, mais la trilogie pourrait même intéresser un public qui lit des thrillers. Il m’a agréablement surprise.

2 Réponses à “Apocalypse blues 1 : La saison des ravages”

  1. En effet c’est terrifiant et finalement intéressant de pousser la catastrophe jusqu’au bout dans une fiction, cela peut aussi nous faire réfléchir. Je n’ai pas encore entendu parler de cette trilogie, mais si j’en ai l’occasion je la lirai…Merci pour ta chronique

    1. Ce qui rend ce roman plus terrifiant encore c’est de constater que les catastrophes dont il parle ont vraiment lieu. Je n’ai pas encore lu les deux tomes suivants (j’espère pouvoir le faire dans les prochains mois…) pour vérifier que toute la trilogie est excellente. Mais ce premier tome est prometteur.

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