Une bête à tuer 2

une bête à tuer

“Une bête à tuer” est un livre auto-édité aux éditions Librinova par Jean-François Régnier. Il s’agit du tome 2 d’une trilogie. L’auteur m’avait gentiment proposé son premier tome (“ma bête”) en service-presse. Puis m’a fait parvenir ce tome 2 dont je vous parle à présent. Plongez dans la psychologie d’un tordu et la vengeance de sa victime.

Un grand merci à l’auteur pour sa patience (car j’ai mis 2 ans…) et sa confiance renouvelée pour ce tome 2.

Dans le tome précédent

Le premier tome, “Ma bête”, a été chroniqué sur mon ancien blog. Pour que vous ne soyez pas obligés de suivre le lien pour le lire, je vous le partage ici : Duncan a rendez-vous avec un homme pour acheter une arme. Il ne s’attendait pas à être kidnappé et à devenir “ma bête”. Celle de Weston. Ce “tordu” – oui je ne suis pas neutre – désire l’utiliser pour commettre des meurtres à sa place. Une tentative de l’éduquer comme son chien.

Un concept original je dois dire qui m’a interpellée. La victime allait-elle développer le syndrome de Stockholm ? Comment le tortionnaire allait-il “éduquer” sa victime ? Comment cette histoire pouvait-elle finir ? Les phrases sont courtes et percutantes. Elles donnent un rythme très intéressant et très prenant à l’histoire. Il a une écriture et une manière de raconter qui m’ont happée et entraînée dans son récit.

Je trouvais cet angle très intéressant. Que peut-on faire faire à un homme et dans quelle condition ? Entre instinct de survie et moralité. Jusqu’où aller pour briser quelqu’un ? Pour le forcer à aller contre sa personnalité et ses acquis ?

Le duo fonctionne bien dans leur antagonisme. D’un côté un gars qui semble bien et propre sur lui, mais en vrai, un véritable psychopathe complètement déluré. Qui au lieu de faire justice lui-même, décide de pousser un homme à le faire à sa place. Lâche et répugnant. Et de l’autre un type bien, très bien. Qui ne laisse pas forcément une bonne image mais qui au fond est profondément bon. Il sait qui il est et reste lui-même jusqu’au bout. Ce qui sous-entend une volonté d’esprit et un certain courage. Il paraît si calme et posé que cela “grossit” le côté détraqué de l’autre personnage.

Pas besoin de m’attarder pour vous faire comprendre que j’ai beaucoup aimé. Un thriller noir, il ne cherche pas à épargner son lecteur. J’ai peur de trop en dire si je m’enfonce plus loin dans mon analyse et ce serait dommage. Alors bonne lecture. Plongez dans la folie humaine et regardez votre voisin différemment.

Dans ce tome (“une bête à tuer”)

C’est cette partie de la chronique que vous pouvez ne pas lire si vous souhaitez découvrir le tome 1 avant les rebondissements de ce second tome.

Huit ans ont passé et Duncan se remet difficilement de sa captivité. Les médias ont beaucoup parlé de l’affaire du hangar de Newton et sont persuadés que les deux hommes étaient complices. Duncan et Weston sont tous les deux recherchés pour meurtre. Au lieu de se rendre à la police et de raconter son histoire, Duncan a changé d’identité et tente de se reconstruire dans sa nouvelle vie. Mais il est si détruit par ce qu’il s’est passé qu’il veut se venger et surtout, que justice soit faite et que Weston Forrester paie pour ses crimes.


Retour de lecture

J’ai gardé un très bon souvenir du premier tome et le retour de lecture que je vous partage va dans ce sens. J’ai moins trouvé cet engouement dans la lecture du second tome. Sans doute parce que j’ai préféré la thématique du premier et la confrontation entre Duncan et Weston. Ils s’affrontent de nouveau dans “une bête à tuer” mais pas de la même manière (ici il s’agit avant tout d’une traque.)

J’ai aussi beaucoup aimé le personnage de Forrester et ce qu’en faisait l’auteur. Or il est peu présent dans ce tome. Au contraire j’ai peut-être eu moins d’atomes crochus avec Gavin. Je ne parle pas d’apprécier un personnage car Forrester est une vraie pourriture qui ne m’a inspirée aucune empathie alors que Gavin est un jeune homme brillant et innocent. Je parle d’apprécier la construction des personnages et leurs interactions dans l’intrigue.

Dans le premier tome la bête c’était Duncan, celle que Forrester espérait obtenir : faire de sa victime une bête sauvage qui tuerait à sa place. Dans ce tome c’est au tour de Forrester de devenir “une bête à tuer” (sauf si la bête à tuer c’est Duncan qui a décidé de ne plus suivre les règles…) A méditer.

Le conseil de la bibliothécaire

Si vous aimez les thrillers vous pourriez apprécier “Une bête à tuer”. Surtout si vous préférez quand il y a une histoire de vengeance et de traque. Malheureusement le roman est épuisé en librairie mais vous pourrez le retrouver en Epub sur le site des éditions Librinova.

Retrouvez le livre sur le site des éditions Librinova : Une bête à tuer

2 Réponses à “Une bête à tuer 2”

  1. C’est sympa de sa part d’avoir attendu que tu le lises. C’est vrai parfois du coup on refuse l’envoi d’un livre parce qu’on sait qu’on aura pas le temps tout de suite. Merci pour la présentation de ce thriller. Il a l’air bien construit et bien prenant, c’est tout ce qui compte pour être pris par l’histoire.

    1. Oh oui. Je préviens toujours les auteurs que je peux mettre du temps à les lire (je priorise les livres reçus par les éditeurs pour des raisons d’organisation) mais là j’ai mal géré. Il m’a envoyé son troisième livre sans réclamer forcément de chronique. Mais cette fois je ne mettrai pas autant de temps ^^.

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