Les demoiselles d’Oxford Street 1

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Venez suivre les aventures de ces quatre demoiselles d’Oxford Street, rue dans laquelle s’installe un nouveau grand magasin en cette année 1912 et où elles deviennent vendeuses. Entre moments familiaux compliqués, deuil, amitié, amour naissant et ventes d’articles pour femmes, voici une année riche pour nos jeunes demoiselles.

Un grand merci aux éditions de l’Archipel pour l’envoi de “les demoiselles d’Oxford Street” en service presse. Vous pouvez le retrouver en librairie depuis le 21 mars 2024.

L’histoire

1912. Un nouveau grand magasin ouvre ses portes sur Oxford Street. C’est un grand événement et tout le monde a hâte de découvrir ce qu’il vendra. Nous suivons quatre jeunes femmes qui y postulent afin de devenir vendeuse. Chacune a son histoire personnelle et ses raisons d’être là (et nous le découvrons.) Elles sont recrutées et deviendront amies. Le lecteur les accompagne dans leurs joies et leurs malheurs sur fond d’événements historiques comme le naufrage du Titanic.


Retour de lecture

Je dois reconnaître que c’est une lecture en demi teinte pour moi. Voici une lecture légère qui s’annonce parfaite pour la période estivale qui s’annonce. C’est léger, c’est bon enfant, c’est mignon comme tout malgré les sujets parfois durs qui sont abordés. Mais ils ne sont jamais développés (ce qui n’affecte pas le côté léger.) J’ai eu du mal à m’attacher aux personnages et j’ai été un peu ennuyée par les descriptions des ventes qu’elles font comme une liste de ce qui a été vendu. J’aurai sans doute préféré un développement de personnage plus poussé. Mais il reste agréable à lire et l’amitié de ces quatre demoiselles fait le charme de ce premier tome.

Les demoiselles d’Oxford Street

Beth a veillé et pris soin de sa mère jusqu’au bout. A présent elle vit chez sa tante avec laquelle les choses ne se passent pas très bien. Elle doit travailler pour payer ses frais d’hébergement et de nourriture. Par chance, elle est recrutée par ce nouveau magasin, Harpers. Là-bas, elle fait la connaissance d’autres jeunes femmes qui passent les entretiens comme elle.

Maggie est la plus jeune de ce groupe. Elle a dû interrompre ses études suite à l’accident de travail de son père. Il est alité et souffre continuellement malgré les médicaments. Sans son salaire, Maggie ne peut plus devenir enseignante. A cela s’ajoute que sa mère ne souhaite pas s’occuper de son père et attend de sa fille qu’elle soit une aide irréprochable. Maggie vit très mal cette situation car elle adore son père et ne comprend pas les réactions parfois violentes de sa mère.

Sally est une vendeuse expérimentée qui a dû quitter son précédent poste de vendeuse dans un grand magasin. Elle se sent seule et aimerait plus que tout quitter le logement qu’elle partage avec d’autres femmes pour son propre appartement. Elle a du caractère, ce qui va lui réussir chez Harpers. En plus, le patron américain est très séduisant…

Rachel est expérimentée et veuve depuis peu. Elle est leur cheffe d’équipe. Elle est stricte mais juste et elle espère qu’elle pourra devenir amie avec ses trois collègues.

Nos jeunes demoiselles d’Oxford Street vendent des articles pour femmes : des foulards, des bijoux, des sacs et des gants.

Des faits historiques

Comme “les demoiselles d’Oxford Street” se déroule en 1912 nous assistons, à travers leur histoire, à certains événements historiques ou certaines évolutions sociétales (comme le droit des femmes.) Mais ces divers événements ne sont pas très développés ; alors que la plupart affectent nos personnages comme le naufrage du Titanic (des gens de leur entourage avaient des proches sur le Titanic), le manque de droit des femmes, l’avortement illégal etc. En bref il se passe beaucoup trop de chose pour un seul tome (on n’effleure que la surface de ces événements et de leur impact.)

Être une femme seule à cette période est compliquée. Elles ne peuvent pas louer un appartement sans montrer patte blanche et doivent être accompagnées d’une femme plus âgée (car les jeunes femmes ne sont pas sérieuses et peuvent avoir une vie dissolue si on les laisse ensemble.) Elles n’ont pas le droit non plus d’avorter et si elles le font c’est à leur risque et périls etc.

Harpers est tenu par des américains, plus progressistes que les anglais, ce qui se ressent énormément dans le roman. Le tout donne quelque chose de léger à cette histoire.

Le conseil de la bibliothécaire

“Les demoiselles d’Oxford Street” sera parfait à lire pour cet été. C’est une lecture légère qui met en avant quatre jeunes femmes dans leur vie et leurs déboires, sans tomber dans le roman historique, ni le dramatique. Il pourra convenir aux lecteurs et lectrices de romans d’évasion même si les personnages ne partent pas en Australie ou dans d’autres espaces vierges.

Retrouvez “les demoiselles d’Oxford Street 1” et les autres romans des éditions de l’Archipel sur leur site : Les demoiselles d’Oxford Street 1.

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