Le défi de Kilian

Le défi de Kilian

Le défi de Kilian est simple… en apparence : il doit jouer plus vite que Mary ne danse. Quel secret cache la jeune fille pour danser aussi vite ? Bienvenue sur les terres magiques d’Irlande avec ce roman jeunesse aux allures de contes. Le défi de Kilian sera-t-il relevé ?

Un grand merci aux éditions Didier jeunesse pour l’envoi de ce roman en avant-première. J’ai patiemment attendu sa sortie (hier, le 15 mars 2023) pour vous en parler. Retrouvez-le en librairie.

L’histoire

Kilian est un violoniste talentueux qui offre ses services là où il se pose. Un jour, en traversant un village un jour de fête, il voit une jeune femme (Mary) proposer à qui le veut de relever son défi : jouer d’un instrument de musique plus vite qu’elle ne danse. Celui qui réussit cet exploit pourra l’épouser. Tous ceux qui essaient échouent. Kilian, fasciné par ce défi et le talent de la jeune femme, décide d’essayer lui aussi… Mais quel est le secret de Mary ? Pourquoi danse-t-elle si vite ? Le défi de Kilian sera-t-il une réussite ?


Retour de lecture

C’est un roman très court, adapté aux jeunes lecteurs, qui prend des allures de conte. Je connaissais l’autrice de nom mais je découvre sa plume avec “le défi de Kilian” et j’aime beaucoup. Il m’a accompagné le temps d’un court trajet en train et m’a happée. Certes tout commence par : “si vous me battez, je vous épouse”, mais les choses avancent assez vite et le mystère qui entoure Mary ajoute une touche intéressante. Le tout nous fait voyager dans le folklore irlandais.

Entre le roman et le conte

J’ai vraiment eu cette sensation avec “le défi de Kilian”. Il a le format roman mais reprend des codes du conte : un état initial et équilibré (Kilian qui passe par ce village parce que c’est sa vie, il marche et s’arrête dans les villages qu’il traverse pour jouer et gagner sa vie) puis une force perturbatrice (le défi lancé par Mary) puis un déséquilibre (il essaie de le relever malgré la difficulté) puis une action réparatrice et enfin un état final (dont je ne vais rien révéler.)

Nous y retrouvons aussi les personnages types : le héros (Kilian), l’objet du désir ou l’objectif que le héros se fixe (le défi de Mary), le donateur qui peut donner au héros ce qu’il cherche (je vous laisse découvrir) et le bénéficiaire ou celui pour qui combat le héros (Mary.)

Enfin il y a un fort aspect symbolique derrière cette histoire qui met en avant le dépassement de soi, la persévérance, les conséquences quand on rejette trop vite quelque chose par peur (quand on souhaite revenir en arrière mais que c’est trop tard) etc.

J’ai trouvé cette définition sur le site Interlettre si vous voulez y jeter un oeil : Définition du conte.

Bienvenue en Irlande !

“Le défi de Kilian” nous plonge dans une partie du folklore irlandais avec délice. Les illustrations d’Elisa Malan ont beaucoup joué dans mon immersion. Je vous en partage une :

defi de mary et Kilian w
Kilian relève le défi de Mary !

L’histoire met en avant la musique et la danse à travers ces deux personnages. Moi j’ai eu l’impression d’entendre des airs de musique celtique et de voir Mary danser comme on peut le voir lors d’un festival interceltique.

Je fais exprès de ne pas vous révéler plus d’éléments de l’histoire pour vous laisser découvrir. Je rajouterai juste que j’ai beaucoup aimé son interprétation d’un format qu’on voit souvent : le héros qui combat un monstre pour gagner le cœur de la Belle.

Le conseil de la bibliothécaire

Je vous ai déjà parlé de cette collection des éditions Didier jeunesse qui s’adresse aux 8 ans et plus. Ce roman serait sans doute une belle transition entre les contes qu’on lit aux petits et le format du roman. Son format (moins de 50 pages) sera rassurant pour ceux qui ne sont pas à l’aise avec la lecture.

Retrouvez le roman sur le site des éditions Didier jeunesse : Le défi de Kilian

3 Réponses à “Le défi de Kilian”

  1. Parfait pour les petits lecteurs qui ont du mal avec les gros livres en plus il a l’air prenant. Nous en avons tellement manqué de romans sur ce créneau-là alors qu’à l’époque il y avait beaucoup de collections de documentaires faciles. Heureusement il y avait les revues édités chez Bayard par exemple mais pas que et leur petit roman intégré dans les pages. Ensuite ces romans ont été édités à part et les auteurs (les éditeurs en fait) se sont rendus compte que ça fonctionnait bien. C’est une bonne chose trop d’enfants sont découragés au moment de l’apprentissage de la lecture…

    1. Je n’y avais pas du tout pensé, mais c’est vrai ! L’éditeur a dû y penser aussi en choisissant la date de sortie du livre.

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