La cour de la haute montagne 1

L’histoire

Remy est une sorcière rouge, ce qui la met en danger. Car dans ce monde les sorciers ne sont plus acceptés et traqués par des chasseurs. Depuis leur massacre les quelques rescapés sorciers rouges sont recherchés. Remy doit cacher ses pouvoirs et peut compter sur l’aide de sa famille d’adoption, des sorciers bruns (guérisseurs.) Ils changent fréquemment d’endroit pour protéger Remy. Mais un jour, elle est démasquée par un prince Fae connu pour sa vie dissolue. Est-ce sa perte ? Le prince a d’autres projets pour elle que la mort.

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Retour de lecture

J’entends fréquemment parler de ce genre : “ennemies to lovers” qui cartonne auprès des ados. J’avais envie d’essayer avec cette histoire vendue aussi comme une dark fantasy. La couverture a été un atout indéniable dans ce choix, je le reconnais. L’histoire de fond me tentait bien avec ces cinq royaumes, l’un d’eux tombé sous les ambitions d’un autre, la tension politique… De quoi construire un univers de fantasy intéressant en y ajoutant la magie et les différents groupes de sorciers (les bruns, les rouges, les violets, les verts etc. Chacun ayant ses caractéristiques et ses dons.) Mais l’univers n’est pas développé contrairement à la romance. C’est avant tout une histoire d’amour.

Genre “ennemies to lovers”

Connaissez-vous ce genre ? Comme son nom l’indique il décrit une romance entre deux protagonistes qui, au départ, sont ennemis. Ils se détestent de prime abord avant que les sentiments et l’attirance sexuelle changent tout. Ce schéma est courant dans la romantasy young adult. Jusqu’ici je ne pensais pas qu’on lui avait donné un nom. Vu sa fréquence il était normal que ce mouvement littéraire soit nommé. Dans ceux qui ont cartonné ces derniers temps nous pouvons citer la saga “le peuple de l’air” de Holly Black ou la saga “Acotar” de Sarah J. Maas.

Dans “la cour de la haute montagne” je n’ai pas ressenti ce côté “ennemi”. Il est un tout petit peu présent au début quand elle est démasquée par ce prince. Le fait qu’il soit un Fae la met en danger. Mais très vite cette tension est retombée. Je l’avais trouvé beaucoup plus marqué dans “le peuple de l’air” où les personnages se détestent royalement.

La cour de la haute montagne et son univers

L’univers présenté dans ce premier tome avait un gros potentiel : cinq royaumes, cinq “groupes” de sorciers rattachés, un équilibre perturbé par les ambitions d’un roi et la chute de la cour de la haute montagne (la plus puissante de ce monde.) A ça ajoutez un potentiel héritier encore en vie, une quête, des secrets etc. Tout est bien présent et c’est ce qui m’a plu dans cette histoire. Mais tout se perd un peu trop derrière l’histoire d’amour.

Certains lecteurs ont parlé d’un problème de rythme dans l’histoire avec un début long à se lancer. Je pense que ceci est dû justement à l’envie de nous parler de ces deux personnages qui vont tomber amoureux et ressentir une attraction sexuelle incontrôlable. L’univers de fantasy n’est que le décor dans lequel ils évoluent.

J’ai envie de découvrir si cet univers sera mieux développé dans le prochain. Car les éléments de l’univers (que je ne peux pas vous révéler plus) m’ont intéressée. Je me laisserai tenter par le prochain tome, “l’épée des sorciers”, dans ce but. En tout cas ce roman est un succès sur TikTok. Je n’ai sans doute pas le bon âge.

Retrouvez “la cour de la haute montagne 1” et les autres romans des éditions Slalom sur leur site : La cour de la haute montagne.