
Dans le monde de “in the after”, si vous faîtes du bruit, vous êtes morts. Si vous allumez une lumière la nuit, vous êtes morts. Si vous sortez en plein jour, vous êtes morts. Si vous ne faites pas attention, vous êtes morts. C’est dans ce nouveau monde ravagé qu’Amy apprend à survivre.
Un grand merci aux éditions PKJ pour l’envoi de ce service presse avant sa sortie. Le grand format est sorti en 2014 aux éditions Lumen mais la version poche de PKJ est à retrouver en librairie depuis le 24 août 2023.
L’histoire
Amy était chez elle quand la fin du monde est arrivée… ce qui l’a sauvée. Sans le savoir, ses parents avaient préparé la maison en vue de ce jour entre une mère qui travaille au gouvernement et a installé un grillage électrique et un père écologique qui a installé un récupérateur d’eau, des panneaux solaires et un potager. Car le monde a été attaqué par une espèce inconnue (extraterrestre ?) et insatiable qui a mangé la quasi totalité des habitants de la planète. Elles ne sortent que le jour, ce qui vous oblige à vivre la nuit. Elles ont une ouïe incroyable, le moindre bruit les attire, tout comme la lumière. Puis un jour Amy trouve un bébé qu’elle appellera Baby.
Retour de lecture
“In the after” est une dystopie adolescente dans la lignée de “labyrinthe” et des autres titres de ce genre. Dans son genre il est réussit. Pour me contenter il m’a manqué un petit quelque chose. Il n’est pas mauvais loin de là, il est même bien écrit, mais il est “lisse”. Je n’ai pas ressenti de tensions comme j’aurai aimé ressentir avec une histoire de survie dans un monde ravagé par des monstres qui nous mangent (sur une idée similaire, le film “sans un bruit” s’en sort mieux).
Je n’ai pas complètement accroché non plus à la seconde partie de “in the after”. C’est là qu’on rejoint “divergente” et les autres et où j’ai légèrement décroché. Le public cible ne doit pas le lâcher par contre (j’ai vieilli, il faut se l’avouer, je ne suis plus le public cible.)
“In the after” : le monde d’après… la fin du monde !
Pendant les premières pages on n’y croit pas vraiment car elle nous explique que les monstres apparus – qu’elle appellera “eux” – ont mangé une grande partie de la population. Ils sont apparus un jour, de nulle part. Ils sont attirés par le bruit et la lumière qui leur annoncent qu’un humain se trouve là, sont rapides et voraces. Ils ont fait tomber toutes les sociétés car ils sont dangereux. Mais pendant les premières semaines elle n’a pas semblé faire attention en mangeant devant la télévision. A ce moment j’avais besoin d’être convaincue.
Et puis elle sort pour chercher de la nourriture et cette fois les choses deviennent concrètes. Elle s’adapte aux nouveaux codes de survie. Cette partie m’a énormément plu ! Elle fera la rencontre de baby, une toute petite fille, encore bébé. Comment a t-elle survécu seule ?
J’ai moins adhéré à la seconde partie qui vient enrichir cet univers. Mais je n’en dirais pas plus (à vous de découvrir.)
Le conseil de la bibliothécaire
“In the after” est à destination des adolescents à partir de 13 ans (environ.) Il leur offrira un monde post-apocalyptique. Il pourra convenir aux jeunes adolescents qui demandent ce genre de roman sans que la romance soit trop présente (j’en parle car de mon côté j’ai eu plusieurs fois cette demande de la part des adolescents de la médiathèque.) Sur le blog je n’ai pas chroniqué beaucoup de dystopies, mais celle-ci pourrait sans doute vous plaire : Astro N/F.
Retrouvez “in the after” sur le site des éditions Pocket Jeunesse : in the after.
Voilà pourquoi ce titre me disait quelque chose ! C’est bien qu’il sorte en poche, il a déjà un succès assuré. Les lecteurs adolescents et “young adult” comme on dit à présent ne manque pas pour ce genre de lectures. Merci pour ta chronique
Intéressant à proposer aux élèves qui ont aimé “Divergente” ou “Labyrinthe”. C’est en un seul tome ?